Depuis 1958, les Archives communales de Douai accueillent le public scolaire du primaire et du secondaire.
Un professeur de l'Éducation nationale et des membres du personnel des Archives proposent diverses activités qui s'intègrent aux programmes d'histoire, de géographie ou d'éducation civique.Deux ateliers spécifiques ont été créés à l'occasion du centenaire de la Grande Guerre.
Séances de travail
La classe, divisée en deux groupes, découvre le service, travaille sur des documents originaux (le thème est défini avec l’enseignant) et assiste à un atelier.
Les visites-découvertes
Les élèves découvrent d’abord ce qu’est un service d’archives et quelles sont ses fonctions, avant que ne leur soient présentés, d’une part, quelques documents originaux et, d’autre part, les locaux de conservation. Un magasin d'archivage Sceau de Marie de Bourgogne Arch. comm. Douai, AA44.
Le travail sur documents
Il est organisé à la demande, en fonction des souhaits des enseignants.À l'occasion du centenaire de la Grande Guerre deux ateliers ont été mis en place :- Jours de guerre à Douai (la vie quotidienne des civils dans une ville occupée),- Le monument aux morts de Douai (la mémoire du conflit).Autres exemples de thèmes déjà étudiés : Les transformations urbaines à Douai de 1880 à 1900 ; Douai à la veille de la Révolution ; Douai à l’époque de Napoléon Ier ; Les transformations d'une ville : Douai du XIXe siècle à nos jours ; Les Douaisiens à la Belle Époque ; Douai disparu ; Repères géographiques...
Arch. comm. Douai, 1S71. Il est demandé aux enseignants de venir préparer les séances avec la personne qui recevra la classe.
Atelier de sigillographie
Lors de la présentation du service, les élèves examinent quelques-uns des plus beaux sceaux des Archives.Ils peuvent ensuite, dans cet atelier, réaliser un moulage en plâtre. À la fin de la séance, une petite brochure, contenant explications sur l’histoire des sceaux et photographies, leur est remise.
Atelier d'héraldique
Il s’adresse aux élèves du cours moyen à la 4e. Ceux-ci s’initient aux règles de base de l’héraldique avant de réaliser leur propre blason, qu’ils doivent ensuite blasonner (décrire avec les termes héraldiques). Feuilles de carton et de papier, ciseaux et colle sont fournis ; il est toutefois nécessaire de prévoir règles, crayons de bois et gommes.Chacun repart avec son écu et un livret comportant un rappel des rudiments de l’héraldique, quelques exemples de blasons et des exercices. Arch. comm. Douai, fonds de Lalaing, B313.
Atelier de création de cartes postales
À partir de reproductions couleur de cartes postales, les enfants réalisent, avec la technique du papier déchiré, une carte en version pop-art. Au verso ils rédigent un petit texte et le service des archives se charge de l'envoi par la poste.
Atelier "monogramme et signet"
Il s'adresse à tous les élèves à partir du CE2. Charlemagne (742-814) signait les documents officiels d'une marque appelée monogramme, c'est-à-dire d'une sorte de dessin réunissant les lettres de son nom. En respectant les mêmes règles, les enfants réalisent leur propre monogramme avec les lettres de leur prénom sur un signet, qui est ensuite scellé de cire rouge.
Renseignements pratiques :Le service éducatif proposant des activités pédagogiques que les enseignants exploitent ensuite en classe, il fonctionne uniquement de septembre à mai.Les séances qui se déroulent intégralement aux Archives ont lieu le mardi matin et le jeudi matin.Réservation et renseignements auprès d’Annick Degouy (03 27 93 58 47 ou contacter le service).Archives communales de Douai 45, rue de l’Université - 59000 DouaiTél. 03 27 93 58 47
Dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, les services d’archives des villes jumelées de Douai et de Recklinghausen (Rhénanie du Nord-Westphalie) se sont associés pour présenter une exposition commune, bilingue, sur la vie quotidienne des habitants des deux villes en 1914-1918 et leur perception de la première guerre mondiale. À Douai une attention particulière a été portée à l'aspect pédagogique du projet.
La dimension pédagogique du projet Douai-Recklinghausen, qui est pleinement dans une logique mémorielle, est, en effet, multiforme. D'une part, la dernière partie de l'exposition aborde le rôle de l'école dans la transmission des connaissances de la guerre depuis un siècle. Cette interrogation est menée à partir de l'analyse des programmes scolaires et de manuels en vigueur depuis un siècle.